Solutions de ventilation naturelle
La ventilation naturelle d’un bâtiment peut reposer sur différentes solutions de ventilation. La solution de ventilation dépend de la conception du bâtiment, des charges thermiques internes et de l’emplacement des ouvertures (généralement des fenêtres).
En savoir plus à propos de la ventilation naturelleVentilation unilatérale
L’illustration montre une situation typique dans un bureau avec une ventilation unilatérale, c.-à-d. une pièce avec des fenêtres d’un seul côté. L’exemple montre la pièce pendant les mois d’hiver. Comme l’air ambiant est souvent froid en hiver, les fenêtres ne devraient alors pas être ouvertes pendant des périodes prolongées. Pour remédier à ce problème, on emploie l’aération intermittente : les fenêtres sont ouvertes pendant de courtes périodes, ce qui permet un renouvellement rapide de l’air de la pièce. Comme l’air froid génère des courants d’air, même lorsque la vitesse du vent est très faible, les fenêtres sont rapidement refermées après une durée déterminée. La vitesse élevée du vent et les basses températures extérieures limitent encore davantage la durée d’ouverture des fenêtres.
Ventilation transversale
La ventilation transversale est assurée par des fenêtres situées de part et d’autre de la pièce, générant ainsi un courant d’air à travers la pièce. En cas d’ouverture des fenêtres des deux côtés de la pièce, la surpression sur le côté exposé au vent et / ou la basse pression sur le côté opposé abrité, généreront un courant d’air à travers la pièce, du côté exposé vers le côté abrité. Afin de garantir une circulation optimale de l’air avec le moins de courants d’air possible, les fenêtres du côté exposé au vent ne sont pas ouvertes autant que celles du côté abrité.
Ventilation verticale
L’illustration montre l’effet de cheminée, qui résulte des différences de température. L’air chaud monte, car il est moins dense que l’air froid. Lorsque l’air chaud monte vers le toit d’un bâtiment, il génère un léger vide dans les étages inférieurs du bâtiment, ce qui permet d’aspirer de l’air frais à travers les fenêtres du rez-de-chaussée. Cela génère un courant d’air naturel. Ce phénomène physique nécessite une certaine différence de hauteur entre les fenêtres qui laissent entrer l’air extérieur et les ouvrants en partie haute qui évacuent l’air « vicié ». Les ouvrants en partie haute permettent à l’air « vicié » de s’échapper, tandis que les fenêtres des étages inférieurs permettent à l’air frais de pénétrer dans le bâtiment. Sur l’illustration, l’effet de cheminée est combiné à la direction du vent. La direction du vent détermine quelles fenêtres laissent entrer l’air et quels ouvrants évacuent l’air du bâtiment. Les fenêtres du rez-de-chaussée du côté abrité sont davantage ouvertes que celles du côté exposé au vent, alors que seules les ouvrants du côté abrité du toit sont ouverts.
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