Le retrofitting : Une rénovation réussie grâce à la ventilation naturelle

Dimensions des fenêtres

Les bâtiments anciens sont parfois dotés de fenêtres mal positionnées ou trop petites, ce qui rend la ventilation naturelle difficile à mettre en œuvre. Cela peut empêcher une circulation adéquate de l’air, en particulier dans les grands espaces. Cependant, les technologies modernes permettent de surmonter ces problèmes grâce à l’utilisation de fonctionnalités telles que les actionneurs de fenêtre. Ils automatisent l’ouverture et la fermeture des fenêtres, optimisant ainsi la circulation de l’air tout au long de la journée.

Les actionneurs peuvent être programmés pour répondre à des facteurs environnementaux tels que la température, l’humidité et les niveaux de CO₂, afin de garantir un confort et des économies d’énergie tout au long de l’année. Même avec des fenêtres peu pratiques, les solutions automatisées garantissent un flux d’air optimal.

Aspects financiers

L’une des principales préoccupations liées à la rénovation est son coût. On pense souvent à tort que l’installation d’un système de ventilation naturelle nécessite des travaux de rénovation coûteux ou le remplacement complet des systèmes mécaniques.

Cependant, le retrofitting (modernisation) peut se faire sans que cela représente une charge financière excessive. Les systèmes de ventilation hybrides, par exemple, offrent une alternative financièrement avantageuse en combinant une ventilation passive avec une assistance mécanique minimale.

Cela vous permet de profiter des avantages de la ventilation naturelle sans avoir besoin d’une modification complète du système de chauffage, de ventilation et de climatisation. Les systèmes hybrides conviennent parfaitement aux bâtiments soumis à des contraintes budgétaires, car ils permettent de réaliser d’importantes économies d’énergie tout en minimisant l’investissement initial.

Réglementation et normes de construction

Les normes en matière d’efficacité énergétique et de qualité de l’air devenant de plus en plus strictes, il convient d’être attentif aux exigences réglementaires. Cela étant dit, les systèmes de contrôle avancés tels que NV Embedded® et NV Advance® permettent de s’assurer que les bâtiments sont conformes aux réglementations actuelles et futures. Ces systèmes basés sur le cloud permettent un contrôle et une surveillance précis de la ventilation, aidant les bâtiments à respecter des normes élevées d’efficacité énergétique tout en améliorant la qualité de l’air intérieur.

Intégrées aux systèmes de gestion des bâtiments (GTC), ces solutions offrent une tranquillité d’esprit et garantissent la conformité aux réglementations en vigueur.

Contraintes structurelles

Certains bâtiments anciens peuvent présenter des caractéristiques architecturales qui rendent leur modernisation plus difficile, comme un volume de toit limité ou des murs épais qui empêchent la circulation de l’air. Cependant, des stratégies telles que la ventilation verticale (« effet de cheminée ») peuvent offrir une solution simple mais efficace. Ces systèmes utilisent les différences de température naturelles ou exploitent le vent pour diriger le flux d’air, ce qui les rend adaptables même aux structures les plus uniques. La consultation d’experts en ventilation peut aider à identifier la meilleure approche pour surmonter ces contraintes.

Premières étapes

1. Comprendre votre bâtiment :
   Avant de mettre en place un système de ventilation naturelle, il est essentiel de bien comprendre la conception et les caractéristiques de votre bâtiment. Cela comprend :
   • Taille et disposition - Évaluer les dimensions du bâtiment, le nombre d’étages et la disposition des pièces. Ces informations permettront de déterminer l’emplacement optimal des ouvertures de ventilation.
   • Systèmes de ventilation existants : Évaluer l’état actuel du système de ventilation du bâtiment. Existe-t-il des systèmes mécaniques en place et fonctionnent-ils correctement ? La compréhension de l’infrastructure existante vous aidera à intégrer la ventilation naturelle facilement.
     
     
2. Pour cibler efficacement ses actions en faveur de la ventilation naturelle, il est essentiel d’identifier les zones spécifiques du bâtiment qui présentent des problèmes de qualité de l’air ou de température. Cela implique les éléments suivants :
   • Évaluation de la qualité de l’air :Contrôler le niveau de qualité de l’air intérieur dans différentes pièces afin d’identifier les zones présentant des niveaux élevés de polluants, tels que le dioxyde de carbone, les composés organiques volatils (COV) ou la poussière. Ces zones peuvent être particulièrement chaudes ou étouffantes.
   • Analyse de la température : Mesurer la température intérieure dans différentes pièces pour identifier les zones trop chaudes, trop froides ou qui subissent des fluctuations de température importantes. Des températures inconfortables peuvent nuire au confort et à la productivité des occupants.
     
     
3. Climat local :
   Le climat local joue un rôle important pour déterminer l’efficacité des systèmes de ventilation naturelle. Les facteurs à prendre en compte sont les suivants :
   • Vents dominants - Identifier la force et la direction des vents dominants dans la région. Ces informations vous aideront à positionner les ouvertures de ventilation de manière à optimiser les flux d’air et à minimiser les courants d’air indésirables.
   • Variations saisonnières : Prendre en compte l’évolution de la configuration des vents tout au long de l’année. Il peut s’avérer nécessaire d’adapter les stratégies de ventilation aux changements saisonniers.
     
     
4. Consulter les experts
• Vous avez des doutes quant à la meilleure solution pour votre bâtiment ? Le recours à un avis professionnel est essentiel. L’équipe de WindowMaster peut vous guider tout au long de la conception et de l’installation, en veillant à ce que votre rénovation réponde à vos objectifs et surmonte tous les obstacles.